Mais, comme dans un polar, l’affaire ne s’arrêtera pas là. Pendant que les deux familles pensent avoir conclu le deal, un des oncles de la vendeuse, un certain Aoudou, mécontent de cette vente singulière, décide de dénoncer cette mascarade. C’est alors qu’il contacte une association de défense des intérêts des enfants, l’ACPNEE, pour dénoncer cette transaction humaine. Cette association monte au créneau et relaye l’information auprès des autorités administratives. Les deux femmes concernées sont interpellées. Puis, elles passent rapidement aux aveux. L’affaire s’ébruite, suscitant au sein des populations diverses réactions. Mais, la pauvre vendeuse se défend comme elle peut. Elle déclare par exemple avoir vendu son enfant parce qu’elle n’avait pas les moyens d’élever ses six autres rejetons. La justice se laissera-t-elle attendrir par cet argumentaire ? Pas sûr.