Les à côté de la SNC
Un seau pour 12
Selon les indiscrétions des artistes qui sont logés dans les différents établissements scolaires de la ville, la vie ne serait pas la joie. En effet, la commission hébergement semble t- il à doté les troupes et autres compagnie en compétition, d’un seau pour 12 personnes pour les toilettes. Bonjour donc les longues queue pour disposé du seau et pouvoir se débarbouiller. Avouons tout de même que ce n’est pas du tout commode.
Un peu de respect pour la presse privée
Comme d’habitude, la presse privée est encore le parent pauvre de la SNC. Aucune commodité n’a été mise à sa disponibilité. Comme toujours, c’est la presse d’Etat d’abord, la presse étrangère ensuite et le reste, comprenez la presse privée après. Pour les badges par exemple, tous le monde a été servi avant les journalistes de la presse privée qui n’ont reçu leur badges qu’a deux ou trois heures avant le début de la cérémonie. Une fois au lieu de la cérémonie, pendant que nos confrères de la presse d’Etat ont été installés comme il faut, les scribouillards du privé eux feront les coudes pour disposer de quoi s’asseoir sinon que d’autres sont restés debout. Le comble du mépris a été atteint quant la directrice de la communication à distribuer le programme officiel de la manifestation aux confrères du public sans daigner regarder les journalistes du privé. Quant est ce prendra fin cette ségrégation ? Si la presse privée a été associée à l’évènement, c’est certainement parce qu’elle peut apporter sa part contributive à l’éclat de la fête. Alors messieurs dames de la communication institutionnelles, un peu de respect s’il vous plait.
Un chantier à l’infini
Jusqu’aux dernières heures du début de la cérémonie d’ouverture la place mollo Sanou était toujours en travaux. En effet, des ouvriers étaient en train de creuser des trous pour faire passer des câbles électriques. Ce qui fera dire un festivalier « on n’est jamais prêt à la SNC. C’est à croire que la manifestation est à ses débuts. Pourtant, ça fait 25 ans qu’on l’organise et chaque édition c’est toujours pareil. Certes la perfection n’est pas de ce monde, mais travaillons à tendre vers pour que nous ne soyons pas toujours au jour même des évènements à combler des trous qui pouvait être fait il y a longtemps » No comment !
La villa J2C
Trouver où poser sa tête en temps de SNC n’est pas chose aisé. Les hôtels, les auberges et autres sites d’accueil sont tous sous réquisition SNC. Du coup, les rares chambres qu’on peut dénicher sont hors de prix pour les petites gens. Des conditions qui obligent certains à libérer leur génie créateur. C’est le cas de certains journalistes de la J2C qui se sont mis à lèse en louant une villa au secteur 5. Une villa spacieuse avec toutes les commodités mais aussi et surtout avec un cadre agréable et calme pour le travail pour lequel ils sont venus faire. Loin d’être spéciale et exceptionnelle, cette expérience a permis, selon les pensionnaires, de créer en quelque sorte un cadre de concertation et d’échange et de critique. En effet selon M Youssef Ouédraogo journaliste culturel à Radio jeunesse, chef de file de cette initiative l’objectif était de trouver un bon gîte aux journalistes mais aussi et surtout créer un cadre d’échange et de concertation pour les hommes média. Une belle idée qui selon lui si elle est perpétuée permet aux organisateurs de ne plus se disperser en temps et en énergie pour rassembler les journalistes si on sait où les trouver en un endroit précis.
Attention à la chute
La SNC est une occasion de brassage de population, donc un lieu également de brassage de tous les désirs et de tous les plaisirs. Pour prévenir les jeunes RAJS a ouvert le défilé lors du carnaval. Avec comme message « Abstinence ou capote sinon je ne suis pas chaud » histoire d’attirer l’attention de tout un chacun sur les risques encourus lors de ces genres de manifestations. On t-ils été entendus ? Rien n’est moins sur. Et pour cause, certains voulaient assouvir leur appétit pendant que certaines voulaient se remplir les poches.
Les artistes ont assuré
Le plateau artistique était alléchant à la cérémonie d’ouverture de la SNC. A l’affiche pour égayer le public on avait l’incontournable Solo Dja Kabako, lui-même révélé par la SNC, Améty Méria, Eugène Kounker, Floby et l’artiste malienne Kaira Arby. A ceux-ci s’est ajouter une formation musicale de la diaspora burkinabè de la côte d’Ivoire, la troupe liwaga de Kumassi. Les artistes burkinabè ont marqué d’une touche particulière le top départ de la semaine de la culture. Il faut retenir également qu’en déhors de ceux sus cités qui ont assuré le concert, des artistes comme Bezou, Desta james etc ont assuré le show entre les intermèdes pendant la cérémonie d’ouverture.
Les feux d’artifice était au rendez vous
La cérémonie d’ouverture était riche en couleurs et en émotions. En effet, outre le carnaval qui a donné une couleur particulière à la cérémonie d’ouverture, le somptueux feu d’artifice qui a terminé la cérémonie d’ouverture à illuminé la ville de Sya de mille feux et de mille couleurs. Pendant cinq bonnes minutes, entre les feux on pouvait entendre les hourras et les clameurs des bobolais. Bravo au comité d’organisation qui a offert aux populations ce merveilleux feux d’artifice qui restera graver dans les mémoires pendant longtemps encore.