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SNC 2008 /La fête à trois jours de la fin

SNC 2008

 

La fête à trois jours de la fin

 

C'est parti, la semaine nationale de la culture 14ème  du genre, est à son  paroxysme. Débuté le 22 mars 2008 dans la ville de Sya, la fête de la culture burkinabè est à sa dernière ligne droite.  A trois jours de la fin de la manifestation, festivaliers et population de Sya ont pu prendre la teneur de la richesse culturelle de notre pays, mais aussi et surtout, la prouesse des artistes, toute catégorie confondue.

 

La culture burkinabè dans toute sa diversité s'est donnée rendez vous à Bobo. L'ouverture officielle, riche en couleur et en émotion qui a été présidé par le premier ministre Tertus Zongo. C'est la place Mollo Sanou qui a accueilli, comme toutes les éditions, la cérémonie d'ouverture. Le carnaval a été le point central de l'évènement. Pendant plus de deux heures d'horloge, festivaliers et population de Bobo ont pu admirer dans toute sa splendeur, et la diversité culturelle de notre pays, et sa richesse. «  La SNC est une œuvre d'art qui s'embellit d'édition en édition grâce à l'apport vivifiant de génération de créateurs ! Cette subtile architecture en perpétuelle édification est un motif réel de fierté et une boussole dans notre quête de l'excellence »  A laisser entendre Fillipe Savadogo Ministre de la Culture, du Tourisme et de la communication. Dans  une chaleur pesante, autorités politiques, religieuses et coutumières et simples citoyens lambda ont vu défiler : ensemble artistiques, lutteurs, masques, acrobates, archers, communautés étrangères vivant à Bobo etc. Le carnaval  donnait ainsi,  l'avant goût de ce que révèleront les jours suivants, les compétitions. Des plateaux de spectacle tout public ont offert, à travers les grands prix nationaux (GPNAL) la quintessence  de la créativité des artistes burkinabè.

 

On ne s'ennuie pas à la SNC

 

 Les compétitions de troupes traditionnelles et modernes, des compagnies et troupes de théâtre  révèlent, comme chaque année des talents. « La culture qui magnifie nos expressions culturelles reste le cadre approprié pour la mise en exergue de notre riche histoire commune », dira le ministre  Fillipe Savadogo. L'art culinaire,  les sports traditionnels (le tir à l'arc, la lutte etc), l'exposition des œuvres en compétions en art plastique, sont autant plateaux qui attire du monde.  A côté des compétions et autre spectacle de tous genre, la SNC, c'est aussi la foire commerciale. Une foire commerciale qui offre à voir la diversité des produits dont regorge notre pays. Des produits de l'artisanat d'art en passant par les produits de la pharmacopée sans oublier bien sur  les opérateurs privés de produits manufacturés, industriels etc, qui trouve à la SNC, l'occasion de faire des affaires.  Le village des communautés lui est le lieu d'émulation et de la promotion de la parenté à plaisanterie, cher à notre pays.  A travers marché traditionnel, animation musicale et des joutes oratoires des parents à plaisanterie, c'est tout un pan de la culture burkinabè qui est donnée à voir. Au village des communautés, les mossi comme d'habitude rappelle leur suprématie aux San et autre samos. Pendant que Bissa et Gourounsi s'échangent des amabilités, les peulhs eux donne du lait aux  bobo, les goulmantché se font  « torturer » par les yadssé. Tout cela dans une ambiance bon enfant faite de tapes amicaux et des rires ça et là. Placé sous le thème « Une éducation culturelle pour une jeunesse citoyenne » la SNC 14ème du genre connaître son épilogue dans trois jours. Pour l'heure, festivaliers et populations savourent les instants qu'offre la fête de la culture burkinabè dans la ferveur. « C'est une grande émotion que j'ai à travers la SNC »  a confié le parrain l'archevêque de Bobo Monseigneur Anselme Titanma Sanon. Des émotions que nous vivrons


27/03/2008
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