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L'Obervateur Paalga,Victime collatérale d'une querelle de chiffonniers

 

L'Obervateur Paalga,Victime collatérale d'une querelle de chiffonniers

Pour avoir publié le droit de réponse de Lassina Traoré vice président de l'union des supporters des Etalons, le doyen Édouard Ouédraogo, directeur de publication de l'Observateur Paalga s'est retrouvé à la barre de la chambre correctionnelle, du tribunal de grande instance de Ouagadougou pour faits de diffamation. C'était le lundi 28 janvier. En attendant le délibéré prévu pour le 11 février prochain, une leçon est a tiré, n'est-il pas temps pour la presse de mettre fin aux déclarations que les citoyens et autres partis politiques sollicitent publication à longueur de journée ?

Le doyen Edouard OUEDRAOGO, directeur de publication de l'Observateur Paalga

L'Observateur Paalga est purement et simplement la victime collatérale de la querelle née entre l'ex entraîneur des étalons Drissa Mallo Saboteur et le vice président de l'union des supporters des étalons Lassina TRAORE. Et pour cause, parce que le journal a publié la déclaration de Lassina Traoré suite à la sortie de l'ex entraîneur des étalons dans ses colonnes, voilà qui lui vaut aujourd'hui de comparaître pour diffamation. En intentant un procès contre Lassina TRAORE, Saboteur savait que par ricochet, l'Observateur Paalga ne pouvait échapper. Si l'ex entraîneur ne le savait pas, son conseil lui ne peut l'ignorer. En effet, en tant que praticien du droit, Me FARAMA sait qu'en matière de diffamation, la loi dispose que c'est le journal qui a publié l'article qui est le principal prévenu tandis que l'auteur de l'article en occurrence ici le sieur Lassina Traoré n'est qu'un complice. Si l'on veut aller au bout ce n'est donc pas Lassina TRAORE que Saboteur voulait poursuivre, mais bien l'Observateur Paalga. Pourquoi ? C'est à l'ex entraîneur de la dire. Le procès a démontré qu'il y a une inimitié entre l'ex entraîneur et Lassina TRAORE et cela ne daterait pas d'aujourd'hui. Alors, préjudice pour préjudice que dira le ministre Jean Pierre PALM, lui que Saboteur accuse avec des termes a peines voilées d'avoir commis des hommes pour l'agresser «je suis revenu sur les lieux une dizaine de minutes après. J'ai alors demandé aux gens qui étaient attroupés où était l'individu qui m'avait attaqué et quelqu'un a répondu qu'il devait être dans la buvette du stade avec le ministre Jean-Pierre PALM. J'ai continué avec la voiture et à l'approche de la buvette quand j'ai mis le phare, j'ai effectivement vu le monsieur qui sortait de la buvette. Je me suis arrêté et j'ai dit aux éléments : «voici l'homme en question». Dès qu'il nous a vu il a couru pour retourné vers la buvette. Et quant les éléments sont rentrés pour l'interpeller, ils ont vu qu'il était en compagnie du ministre…». In le journal le Pays du Lundi 5 novembre2007. Faire croire aux burkinabè qu'un ministre de la république a envoyé des éléments pour l'agresser, n'est rien d'autre que de la diffamation ? On se demande d'ailleurs pourquoi Saboteur n'a pas chercher un arrangement, un bon arrangement avec le journal plutôt que le procès ? En s'attaquant à l'Observateur Paalga, c'est à toute la presse nationale que l'ex entraîneur s'est attaqué. En effet, quel organe va encore s'hasarder ouvrir ses colonnes à ce dernier tout en sachant qu'il ne doit pas réserver un droit de réponse aux personnes qu'il viendrait à mettre en cause dans ses déclarations sous peine de se voir traîner en justice. Alors dans la poubelle les regrets de son conseil Me Farama qui pouvait bien entendu dire à son client de retirer sa plainte si tant est qu'il était sincèrement désolé comme il l'a dit au procès. L'ex entraîneur a ouvert pus qu'une brèche, à la presse maintenant de savoir quelle déclaration ou quelle lettre ouverte publiée.o

Par Frédéric ILBOUDO


31/01/2008
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