UIDH: Fin de «règne » de Halidou OUEDRAOGO
Union interafricaine des droits de l'homme
Fin de «règne » de Halidou OUEDRAOGO
L'union interafricaine des droits de l'homme a tenu à Ouagadougou son quatrième congrès. Après quinze ans de « règne » sans partage Me Halidou Ouédraogo, certainement pour cause de sa maladie a cédé son fauteuil à un autre avocat en la personne de Me Brahima Koné du Mali.
Créer le 16 juin 1992, l'organisation interafricaine chargée de la protection et de la promotion des droits humains en Afrique vient de connaître le premier changement à la tête de la structure. En effet depuis sa création, c'est Me Halidou qui a, depuis ces 15 années présidé aux destinées de l'UIDH. Le renouvellement à la tête de la structure s'est produit au cours du 4ème congres ordinaire qui s'est tenu Ouagadougou du 15 au 17.Il était placé sous le thème : « Renforçons l'UIDH pour mieux promouvoir et protéger les droits humains ». Sous la présidence de Me Halidou OUEDRAOGO, les activistes des droits de l'homme en Afrique ont travailler à faire connaître la structure d'une part sur le continent et d'autre part, dans le monde entier. « Faire de la personne humaine, africaine une citoyenne consciente de ses droits et de ses devoirs, civilisée et bannissant la violence et l'intolérance, la guerre et le conflit ethnique, tournée vers l'appropriation des droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels, habitant sa parole et la liant aux actes quotidiens, pour faire d'elle le produit de son environnement et de l'espace universel. » tels sont selon Halidou OUEDRAOGO les idéaux poursuivis par l'UIDH. A en croire toujours le président sortant, l'organisme cherche toujours le chemin de la liberté. Le nouveau bureau de 22 membres qui a été constitué a pris l'engagement de parcourir d'autres chemins. Selon le tout nouveau président les droits de l'homme sont en péril de nos jours sur le continent. L'UIDH s'orientera plus dans les domaines de la lutte contre l'impunité, la pauvreté, les conflits, en Afrique et travaillera à faire en sorte que les droits économiques et culturels soient exigibles sur le continent. Pour ce qui est de l'accord de siège de l'UIDH, Brahima KONE soutien que des démarches ont été entreprises auprès du gouvernement burkinabé et Brahima KONE espère obtenir une reponse positive dans les semaines et mois à venir. « Le gouvernement du Burkina Faso doit le faire pour l'Afrique » a-t-il soutenu. Le 4ème congres a connu la participation de plus d'une trentaine de sections de l'UIDH et de ses membres venus de toute l'Afrique pour y prendre part. Congrès de maturité pour d'autres, de fin de règne pour certains, l'objectif au final était de travailler au renforcement de la cohésion et le dynamisme de l'organisation. En effet depuis que le président sortant Me Halidou OUEDRAOGO était absent pour cause de maladie, la structure fonctionnait au ralenti. C'est dire que la nouvelle entend donc travailler à redonner la place qui revient à l'UIDH dans le concert des organisations de défense des droits humains. L'occasion faisant le larron l'UIDH à travers son nouveau président se prononçant sur l'affaire Norbert ZONGO dira qu'il serait hasardeux de s'aventurer sur ce terrain. « ce n'est pas une nouvelle affaire pour moi mais je voudrais me garder de toute déclaration la dessus » a t- il conclus. L'UIDH poursuis entre autres objectifs, clui de consolider les sections et accroître leur capacité à mettre en place des stratégies de défense, de protection et de promotion des droits humains, créer et renforcer une unité d'action dans la défense, la promotion, la protection, voire la garantie des droits humains sur le continent, réduire les violations des droits humains et élargir les espaces de libertés en Afrique, faire chaque année le point de la situation des droits humains en Afrique, mettre en œuvre un programme intégré d'éducation aux droits humains et à la citoyenneté etc.
Frédéric ILBOUDO
A découvrir aussi
- La diversion de la Défense lors du proces François COMPAORE contre L'Evénement
- Enseignent coranique
- Tertius Zongo, premier ministre du Burkina :"Celui qui veut faire la force ne pourra plus le faire"
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1628 autres membres