Trois jours seulement après l'attaque de la paroisse d'Agnibilékrou, le collège catholique St. Jean de Gagnoa a été visité par les indésirables. Dans la nuit du 23 au 24 janvier, à 1 h du matin, quatre hommes en armes vont faire passer de durs moments à la directrice de l'établissement, aux enseignants et aux vigiles. Le montant des sommes d'argent qu'ils ont récoltés çà et là sur les occupants de l'établissement avoisine les cinq millions de francs, sans compter les portables et autres objets de valeur. Dans cette attaque, les bandits ont laissé des indices qui font croire qu'ils avaient parmi eux des gens connaissant bien l'établissement. En effet, deux d'entre eux portaient des cagoules. Et c'est sur les indications de l'un de ces bandits cagoulés que l'opération s'est déroulée. C'est lui qui a dit à ses acolytes que la Blanche, pour parler de la directrice, a un deuxième bureau dans lequel il les a conduits. L'autre bandit, malgré son visage masqué, évitait de regarder en face les victimes et ne s'exprimait que par des gestes pour ne pas être trahi par sa voix. Dans la nuit du 31 janvier au 1er février, c'est au tour de la Mission catholique de Lakota d'être visitée à 3 h du matin par sept individus en armes. Les malfaiteurs arrivés en file indienne, se sont montrés particulièrement violents en ligotant les prêtres et les autres occupants des lieux. L'un des responsables a été blessé par la crosse d'une arme. Les bandits, surpris par l'intervention des policiers arrivés prestement sur appel discret de la Directrice de l'établissement, se sont enfui en emportant un butin de deux millions de francs. On indique qu'à l'arrivée de la police, l'un des bandits a interpellé son acolyte : " Solo, allons-nous en, c'est gâté ! "
Moins d'une semaine après Lakota, les bandits ont mis le cap sur la Paroisse Ste Thérèse de l'Enfant Jésus de Tanda. A 3 h du matin dans la nuit du 6 au 7 février. Là aussi, les malfaiteurs vont être mis en déroute par la police arrivée sur les lieux. Les échanges de coups de feux ont pour effet de mettre les hors-la-loi en déroute. Toujours dans la même veine, cinq individus ont attaqué le Grand séminaire d'Abadjin Kouté au PK 17 sur la route de Dabou. Les bandits n'ont eu pour tout butin que la somme de 45.000 f et deux appareils photos numériques, eux qui exigeaient qu'on leur remette 45 millions que la structure, selon eux, venait de recevoir. Un maigre butin pour lequel ils ont proprement tabassé le prêtre. Avant de se retirer, les voyous ont ligoté et traîné par terre prêtres et autres fidèles du séminaire. Au moment où les services de la police criminelle enregistraient cette dernière attaque, l'on a appris que la paroisse de Divo a été attaquée.
En fait, l'attaque des paroisses et lieux de culte est un phénomène qui existait depuis 1999. Mais la Police judiciaire, aujourd'hui police criminelle, avait réussi à démanteler la bande dont tous les éléments ont écopé d'une peine de 20 ans d'emprisonnement.
Malheureusement, ces derniers, à la faveur des évènements de novembre 2004, se sont tous évadés de la MACA. S'agit-il de la même bande qui s'est reconstituée ? Dans tous les cas, la police criminelle et la gendarmerie en appellent à l'esprit civique de tous les citoyens épris de justice pour les aider par des informations justes à mettre fin aux activités criminelles de ces hommes qui courent toujours.
Un gang sème terreur et désolation depuis 6 mois dans les paroisses
Les églises, offices et autres établissements catholiques sont depuis six mois, la cible privilégiée de cinq malfaiteurs qui, semant la terreur, n'hésitent pas à tuer. Le père Pascal Koné a été abattu froidement au cours de l'une des nombreuses attaques du gang (est-ce le même ?) à travers le pays. Armés de kalachnikovs et de pistolets, les bandits qui sont extrêmement violents avec les hommes de Dieu qu'ils visitent de façon récurrente, semblent véritablement défier les forces de l'ordre. Et comment !
La première de ces attaques s'est faite contre la Mission catholique Sainte Famille de Nazareth de Divo. Dans la nuit du 30 au 31 octobre dernier aux environs de 3 h du matin, cinq individus armés jusqu'aux dents, réussissent à s'introduire à la Mission après avoir solidement ligotés et bâillonnés les vigiles. Le chef de la paroisse, le prêtre Pascal Soro, entendant des bruits, voulait, avec une torche, voir ce qui se passait. Inconsciemment, il l'a braqué sur les bandits qui ont aussitôt ouvert le feu sur lui. Grièvement atteint, l'homme de Dieu a rendu l'âme sur le chemin de l'hôpital où on l'évacuait après le départ des criminels. Qui ont prestement quitté les lieux sans rien emporter.
Deux mois plus tard, c'est au tour de la paroisse Notre Dame de la Paix d'Abengourou d'être visitée nuitamment. Après y avoir accédé par effraction à 2 h du matin, et maîtrisé les vigiles, des individus au nombre de cinq ont, sous la menace de leurs armes, obligé le curé à les conduire à l'économat. Et c'est dans ce bureau qu'ils vont faire main basse sur un pactole de plus de dix millions de francs. Mais, avant de quitter les lieux, les malfrats, en dépit de cet important butin, vont, avec la crosse d'un pistolet, grièvement blesser à la tempe, le responsable de la paroisse.
Un peu plus d'une semaine après cette attaque, les malfaiteurs, (on ne sait toujours pas s'il s'agit de la même bande), vont se signaler à la Paroisse St Maurice d'Agnibilékrou. A 2 h du matin dans la nuit du 19 au 20 janvier, ce sont trois individus armés qui se sont retrouvés en face des deux prêtres italiens en charge de cette église. Les bandits qui ont fracturé les portes avant d'accéder aux dortoirs, ont tiré sur l'un des deux prêtres et l'ont atteint à la cuisse. Ce dernier qui a commis le crime d'avoir voulu résister aux bandits armés et drogués, a été proprement rudoyé. Il n'a eu la vie sauve qu'en faisant le mort. Le blessé est un vieil homme inoffensif de 62 ans qui, comme tout bon chrétien, n'avait pour seule arme que sa Bible. Son adjoint a été menacé par les criminels qui exigeaient, qu'il leur remette la somme de 20 millions de francs dont disposait selon eux, la paroisse. Ils ont eu dans cette attaque un butin de 450.000 f et les téléphones cellulaires des victimes.
La première de ces attaques s'est faite contre la Mission catholique Sainte Famille de Nazareth de Divo. Dans la nuit du 30 au 31 octobre dernier aux environs de 3 h du matin, cinq individus armés jusqu'aux dents, réussissent à s'introduire à la Mission après avoir solidement ligotés et bâillonnés les vigiles. Le chef de la paroisse, le prêtre Pascal Soro, entendant des bruits, voulait, avec une torche, voir ce qui se passait. Inconsciemment, il l'a braqué sur les bandits qui ont aussitôt ouvert le feu sur lui. Grièvement atteint, l'homme de Dieu a rendu l'âme sur le chemin de l'hôpital où on l'évacuait après le départ des criminels. Qui ont prestement quitté les lieux sans rien emporter.
Deux mois plus tard, c'est au tour de la paroisse Notre Dame de la Paix d'Abengourou d'être visitée nuitamment. Après y avoir accédé par effraction à 2 h du matin, et maîtrisé les vigiles, des individus au nombre de cinq ont, sous la menace de leurs armes, obligé le curé à les conduire à l'économat. Et c'est dans ce bureau qu'ils vont faire main basse sur un pactole de plus de dix millions de francs. Mais, avant de quitter les lieux, les malfrats, en dépit de cet important butin, vont, avec la crosse d'un pistolet, grièvement blesser à la tempe, le responsable de la paroisse.
Un peu plus d'une semaine après cette attaque, les malfaiteurs, (on ne sait toujours pas s'il s'agit de la même bande), vont se signaler à la Paroisse St Maurice d'Agnibilékrou. A 2 h du matin dans la nuit du 19 au 20 janvier, ce sont trois individus armés qui se sont retrouvés en face des deux prêtres italiens en charge de cette église. Les bandits qui ont fracturé les portes avant d'accéder aux dortoirs, ont tiré sur l'un des deux prêtres et l'ont atteint à la cuisse. Ce dernier qui a commis le crime d'avoir voulu résister aux bandits armés et drogués, a été proprement rudoyé. Il n'a eu la vie sauve qu'en faisant le mort. Le blessé est un vieil homme inoffensif de 62 ans qui, comme tout bon chrétien, n'avait pour seule arme que sa Bible. Son adjoint a été menacé par les criminels qui exigeaient, qu'il leur remette la somme de 20 millions de francs dont disposait selon eux, la paroisse. Ils ont eu dans cette attaque un butin de 450.000 f et les téléphones cellulaires des victimes.
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