20ème édition du FESPACO
L'ambiance du festival
A trois jours de la fin du festival, la fête bat son plein à Ouagadougou. Réalisateurs, comédiens, producteurs, organisateurs, acheteurs population et cinéphiles donnent une ambiance particulière à la fête.
La fête du cinéma africain bat son plein à Ouagadougou. Que ce soit dans les salles de ciné, au ni veau des aires de fêtes (rues marchandes, les hôtels et autres site) ou de façon générale dans les artères de la ville, on sent que ouagadougou est en pleine ébullition. Chaque festivalier vaque à ses activités. Comédiens réalisateurs, programmateurs, producteurs, acheteurs etc. se rencontrent, discutent. Ce sont les retrouvailles. Des contactes se nouent, des amitiés se tissent, des projets se ficellent. Les médias vecteurs incontestables de promotion des films, des hommes et des œuvres sont courtisés par les uns et les autres. Dans cours assidus, les médias étrangers notamment RFI et TV5 monde sont les plus en vus et bénéficient de toutes les attentions et de toutes les délicatesses et de la part des responsables du festival et surtout de la part des réalisateurs et autres comédiens qui espèrent se faire insérer dans les calendrier bien charger de nos confrères de ces deux médias.
Quant RFI fait son « attalakou »
La radio « mondiale » RFI partenaire du festival a débarqué à ouagadougou avec une armada impressionnant pour promouvoir le cinéma africain. Des grands noms comme Bérénice BALTA, Sophie EKOUE, Dalila BERITANE ; Amobé MEVEGUE Andrée NAVARRO etc, sont présents à Ouagadougou dans le cadre du festival. RFI qui a pris ses quartiers à l'hôtel indépendance propose à ses auditeurs des émissions en public, invitent les ouagalais au cinéma, décerne un prix RFI cinéma du public etc. La présentation de toutes ces activités s'est déroulée le 25 février à l'hôtel indépendance en présence des responsables de la radio notamment le directeur de la communication André SARFATI.
De belles affiches à cette édition
Véritable tremplin de la promotion du cinéma africain et du monde le festival du cinéma africain 20 éditions donne à voir des œuvres de belles factures qui tranchent d'avec celles des éditions écoulées. En effet, les films qui nous ont été donnés a voir jusqu'à ce jour laissent transparaître une Afrique qui bouge, loin des clichés de sécheresse, des hommes et des animaux qui meurent. Les cinéastes sans trahir les réalités du continent encore moins occultés les vérités qui dérangent, c'est une nouvelle Afrique, que la majeur ont choisi de montrer, mais toujours en gardant identité qu'est sa diversité. Identité ou modernité et tradition se côtoient sans se supplanter « le monde est un ballet » de Issa TRAORE de BRAHIMA du Burkina, faro la reine des eaux du malien Salif TRAORE. Toujours avec la même rage et la même détermination de dénoncer les faits et les dérives de notre société les réalisateurs ne se sont pas faits prier, « Teranga Blues » du réalisateur sénégalaise Moussa Sène Absa ou « Code phénix »de Boubacar DIALLO du Burkina Faso, abordent des thèmes comme la migration des jeunes africains vers l'occident, etc. En attendant le 3 mars prochain pour connaître le successeur de Zola MASEKO le festival continu petit bonhomme de chémin au grand bonheur des festivaliers.
Frédéric ILBOUDO
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