C’est ça le vrai Burkina
Gouvernorat du Sahel
Eloi BAMBARA a pris les commandes
Une fois de plus, Eloi BAMBARA a succédé à Bila DIPAMA. Après l'avoir remplacé au secrétariat général du Ministère des enseignements secondaire supérieur et de la recherche scientifique, le voila qui le succède de nouveau au gouvernorat du Sahel ou il était en poste depuis 2004. Le samedi 22 septembre 2007, les deux hommes ont fait passation de service pour la deuxième fois de leur vie.
A 10H 45 après les « salamaleck » du représentant du maire de la commune et le discours du gouverneur sortant, est intervenu ensuite le moment solennel. « M Eloi BAMBARA, en tant que gouverneur, vous êtes dorénavant le dépositaire de l'autorité de l'Etat dans la région du Sahel, en cette qualité, vous êtes chargé entre autre d'assurer la représentation de l'Etat sur toute l'étendu de territoire régional et à ce titre d'y représenter le Chef de l'Etat, le Chef du Gouvernement, le gouvernement dans son ensemble et chacun en particulier … » En ce moment précis, Eloi BAMBARA était établi dans ses fonctions de manière solennel. C'est en fulfulde que Eloi Bambara a choisi de s'adresser à ses administrés. La facilité avec laquelle il manie la langue présage pour le nouveau chef de la région du sahel une intégration sinon son appartenance à la région. « Le Sahel n'est pas le Sahara et ne mérite pas de le devenir… son avenir dépend de l'abnégation, du travail et surtout de l'unité de ses fils et de ses filles. » A soutenu Eloi Bambara. La région du sahel est un concentré de paradoxes et de contrastes où se côtoient, inondations et sécheresse, où l'élevage rime avec transhumance, et où l'animal n'est pas simplement une richesse, mais bien plus. C'est donc dire que les défis à relever sont nombreux. Mais le plus urgent reste sans conteste le désenclavement de la région en commençant par la route du chef lieu.
Gouvernorat du Sahel
Eloi BAMBARA a pris les commandes
Une fois de plus, Eloi BAMBARA a succédé à Bila DIPAMA. Après l'avoir remplacé au secrétariat général du Ministère des enseignements secondaire supérieur et de la recherche scientifique, le voila qui le succède de nouveau au gouvernorat du Sahel ou il était en poste depuis 2004. Le samedi 22 septembre 2007, les deux hommes ont fait passation de service pour la deuxième fois de leur vie.
A 10H 45 après les « salamaleck » du représentant du maire de la commune et le discours du gouverneur sortant, est intervenu ensuite le moment solennel. « M Eloi BAMBARA, en tant que gouverneur, vous êtes dorénavant le dépositaire de l'autorité de l'Etat dans la région du Sahel, en cette qualité, vous êtes chargé entre autre d'assurer la représentation de l'Etat sur toute l'étendu de territoire régional et à ce titre d'y représenter le Chef de l'Etat, le Chef du Gouvernement, le gouvernement dans son ensemble et chacun en particulier … » En ce moment précis, Eloi BAMBARA était établi dans ses fonctions de manière solennel. C'est en fulfulde que Eloi Bambara a choisi de s'adresser à ses administrés. La facilité avec laquelle il manie la langue présage pour le nouveau chef de la région du sahel une intégration sinon son appartenance à la région. « Le Sahel n'est pas le Sahara et ne mérite pas de le devenir… son avenir dépend de l'abnégation, du travail et surtout de l'unité de ses fils et de ses filles. » A soutenu Eloi Bambara. La région du sahel est un concentré de paradoxes et de contrastes où se côtoient, inondations et sécheresse, où l'élevage rime avec transhumance, et où l'animal n'est pas simplement une richesse, mais bien plus. C'est donc dire que les défis à relever sont nombreux. Mais le plus urgent reste sans conteste le désenclavement de la région en commençant par la route du chef lieu.
« C'est ça le vrai Burkina »
Dori, chef lieu de la province du Séno. En l'occasion de cette cérémonie d'installation, la place du gouvernorat, saison hivernale oblige, n'a pas refusé du monde. N'empêche, plusieurs dignitaires ont fait le déplacement. Alain YODA, de la santé, Kader CISSE, des mines des carrières et de l'énergie, Issaka MAIGA de l'agriculture, Ousséni TAMBOURA de l'éducation non formelle, et bien sure Clément SAWADOGO de l'administration du territoire et de la décentralisation, président de la cérémonie. « Ce qui est intéressant, ce matin disait un confrère, c'est que tous ces dignitaires sont tous passés par Tougouri, Yalgo. Et donc, ils ont été témoins de la scène… » La scène en question, les deux ponts. Passage dangereux ou la dextérité de chaque chauffeur est recommandée. D'abord à Tougouri les intempéries hivernales ont eu raison du pont. Des eaux qui débordent et où les balises en bétons sont remplacées par des jeunes ne rassurent pas, même si ces derniers y tirent leur pitance en servant de guide. A Tougouri, le pont donne encore moins de frissons que ce lui de Yalgo. L'épave de la remorque qui gît dans le bas fond rappelle aux usagers la dangerosité de la traversée. « En période de crue, nous dit un Yalgois, le pont est fermé.» « Des ordres ont été donnés pour qu'à partir de 18H on interdise toute traversée » nous confirme un gendarme chargé de réguler la traversée d'un point à l'autre. « C'est ça le vrai Burkina..» lance quelqu'un dans le car. Relation du bon voisinage oblige, le gouverneur de Tillabéry au Niger est de la fête. Présence qui a été salué a sa juste valeur et qui témoigne de l'excellence des relations entre les deux pays. Nommé par décret n° 2007 /500/PRES/PM/MATD du 1er août 2007, Eloi BAMBARA a pris fonction le 31 août 2007. Avant d'être nommé gouverneur, M Bambara était SG du MESSRS où il a remplacé M Bila. Il était a été D R du centre dans les années 93, puis DG des enseignements secondaire général. Son prédécesseur lui est élu député et siègera désormais au parlement.
Frédéric ILBOUDO
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Dori, chef lieu de la province du Séno. En l'occasion de cette cérémonie d'installation, la place du gouvernorat, saison hivernale oblige, n'a pas refusé du monde. N'empêche, plusieurs dignitaires ont fait le déplacement. Alain YODA, de la santé, Kader CISSE, des mines des carrières et de l'énergie, Issaka MAIGA de l'agriculture, Ousséni TAMBOURA de l'éducation non formelle, et bien sure Clément SAWADOGO de l'administration du territoire et de la décentralisation, président de la cérémonie. « Ce qui est intéressant, ce matin disait un confrère, c'est que tous ces dignitaires sont tous passés par Tougouri, Yalgo. Et donc, ils ont été témoins de la scène… » La scène en question, les deux ponts. Passage dangereux ou la dextérité de chaque chauffeur est recommandée. D'abord à Tougouri les intempéries hivernales ont eu raison du pont. Des eaux qui débordent et où les balises en bétons sont remplacées par des jeunes ne rassurent pas, même si ces derniers y tirent leur pitance en servant de guide. A Tougouri, le pont donne encore moins de frissons que ce lui de Yalgo. L'épave de la remorque qui gît dans le bas fond rappelle aux usagers la dangerosité de la traversée. « En période de crue, nous dit un Yalgois, le pont est fermé.» « Des ordres ont été donnés pour qu'à partir de 18H on interdise toute traversée » nous confirme un gendarme chargé de réguler la traversée d'un point à l'autre. « C'est ça le vrai Burkina..» lance quelqu'un dans le car. Relation du bon voisinage oblige, le gouverneur de Tillabéry au Niger est de la fête. Présence qui a été salué a sa juste valeur et qui témoigne de l'excellence des relations entre les deux pays. Nommé par décret n° 2007 /500/PRES/PM/MATD du 1er août 2007, Eloi BAMBARA a pris fonction le 31 août 2007. Avant d'être nommé gouverneur, M Bambara était SG du MESSRS où il a remplacé M Bila. Il était a été D R du centre dans les années 93, puis DG des enseignements secondaire général. Son prédécesseur lui est élu député et siègera désormais au parlement.
Frédéric ILBOUDO
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