C'est une dame pleurant à chaudes larmes accompagnée de son époux en colère qui a débarqué au poste de police de Yeumbeul (Sénégal)pour narrer aux limiers sa mésaventure. Mariée depuis plusieurs années, M.C - ce sont les initiales de la dame - passe la journée au domicile de ses beaux-parents avant de rejoindre son mari à la tombée de la nuit dans une chambre prise en location et située dans le quartier de Darou Salam 6. Compte tenu de l'insécurité qui a cours dans ces quartiers, M.C se fait toujours accompagner par le cousin de son époux pour éviter toute mauvaise rencontre. Il en sera toujours ainsi jusque dans la nuit du 20 mars dernier. Une nuit qui va virer au cauchemar pour la dame. Enceinte de sept mois, elle se fait encore accompagner cette nuit-là par le cousin de son époux pour regagner la chambre où l'attendait son mari. Il était 23 heures, les rues désertes. Passant à travers un chantier situé non loin de la Cité Sonatel de Malika, la dame et le cousin de son époux sont surpris par l'arrivée inopinée d'un vigile qui se met au travers de leur chemin, un coupe-coupe à la main. Le vigile dont on saura plus tard qu'il répond au nom d'Abdou Sow interpelle la dame et son accompagnant sur les raisons de leur présence dans le chantier à cette heure de la nuit. « Je lui ai dit que je regagnais la chambre de mon mari et que l'individu qui est à mes côtés est le cousin de mon époux », renseigne M.C en pleurs devant l'enquêteur du poste de police de Yeumbeul qui recueillait sa déposition. Hélas, mû par des desseins inavoués, Abdou Sow ne se contente pas de cette réponse. Il invite la dame et son accompagnant à le suivre jusqu'au chef de chantier pour s'expliquer. Ce n'était qu'une manoeuvre pour les entraîner à l'intérieur du chantier dans un bâtiment en construction. La suite se passe de commentaires comme l'a du reste racontée M.C devant l'enquêteur. « Nous l'avons suivi, mais à hauteur d'un bâtiment en construction, il m'a dit d'attendre. Ce que j'ai fait. Puis il s'est éloigné avec le cousin de mon mari avant de revenir quelques minutes plus tard... Il m'a alors frappée avec le plat de la machette. Il a voulu me déshabiller, j'ai résisté, mais il m'a encore frappée avec la machette. Prise de peur, je me suis déshabillée et je lui ai montré mon ventre car je suis en état de grossesse de sept mois. Je l'ai supplié en lui demandant s'il n'avait pas de sœur, mais il m'a encore insultée et m'a demandé de me baisser pour qu'il me sodomise. J'avais tellement peur que j'ai senti immédiatement l'envie d'uriner. Je lui en ai fait part, il a accepté mais lorsque je me suis accroupie, je n'ai pu uriner car j'étais terrorisée. Ne voulant pas qu'il me sodomise je me suis couchée sur le dos, il m'a alors violemment pénétrée ». Le supplice n'en est pas pour autant terminé pour M.C car après avoir assouvi sa libido, Abdou Sow invite son collègue Papis Diédhiou à le suppléer. Le calvaire continue. Finalement pris de remords, les deux vigiles puisent de l'eau dans un récipient et obligent la dame à se débarrasser des souillures avant que l'un d'eux ne décide de la raccompagner jusqu'à son époux après avoir obtenu de la dame la ferme promesse qu'elle ne les dénoncerait pas. Quel culot ! Pourtant l'un d'eux accompagne la dame jusqu'à son époux. Pendant ce temps aucune trace du cousin de l'époux de la dame « J'avais fait la promesse de ne pas les dénoncer car j'avais peur que les autres individus qui se trouvaient dans le chantier ne me fassent subir le même sort », avoue M.C qui, dès que Papis Diédhiou lui a tourné, a raconté tout à son mari. Le reste est allé très vite. Après avoir constaté la présence de sperme sur les cuisses de son épouse, l'époux l'évacue au district sanitaire de Mbao avant de déposer une plainte accompagnée d'un certificat médical. Abdou Sow est alors cueilli après plusieurs jours de traque alors que son complice, s'est fondu dans la nature. Face à l'enquêteur, Abdou Sow a nié les faits. C'est sans compter avec les témoignages des autres individus présents dans le chantier et qui ont déclaré qu'ils ont eu vent de cette affaire. Abdou Sow sera déféré au parquet aujourd'hui mercredi pour les délits de viol collectif avec violence sur une femme mariée et enceinte de sept mois. En attendant d'être rejoint an taule par son complice déjà identifié.
Deux vigiles se relayent sur une femme mariée enceinte de sept mois
Deux vigiles se relayent sur une femme mariée enceinte de sept mois samedi 12 avril 2008
C'est le comble! Deux vigiles employés dans un chantier à Malika n'ont pas hésité à se relayer sur une femme mariée sous la menace d'un coupe-coupe. Les deux vigiles ont fait preuve d'une cruauté sans précédent car la victime, en plus d'être mariée, traîne une grossesse de sept mois. L'un des vigiles, après plusieurs jours de traque, est finalement tombé dans les filets du poste de police de Yeumbeul alors que son complice disparu dans la nature est activement recherché. En garde-à-vue au poste de police de Yeumbeul, Abdou Sow - c'est le nom du vigile qui a été épinglé - sera déféré au paquet aujourd'hui mercredi 02 avril.
C'est le comble! Deux vigiles employés dans un chantier à Malika n'ont pas hésité à se relayer sur une femme mariée sous la menace d'un coupe-coupe. Les deux vigiles ont fait preuve d'une cruauté sans précédent car la victime, en plus d'être mariée, traîne une grossesse de sept mois. L'un des vigiles, après plusieurs jours de traque, est finalement tombé dans les filets du poste de police de Yeumbeul alors que son complice disparu dans la nature est activement recherché. En garde-à-vue au poste de police de Yeumbeul, Abdou Sow - c'est le nom du vigile qui a été épinglé - sera déféré au paquet aujourd'hui mercredi 02 avril.
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