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La diversion de la Défense lors du proces François COMPAORE contre L'Evénement

La diversion de la défense

 

C'est connu un certains nombre d'avocats, en l'occurrence Mes Sankara et Farama ont leurs façon bien particulière a défendre certains dossiers. La formule est simple, on bas le rappel dans le milieu estudiantin pour qu'ils viennent donner un coup de main sinon un coup de force travers des sifflements si c'est la partie adverses qui assènent ses coups et par des applaudissements nourris si eux prennent la parole. Ce n'est pas la première fois, et à coup sur ce ne sera pas la dernière fois non plus. Au procès du 22 janvier  dernier nos Mes passer dans l'art de la sublimation n'ont pas dérogé à leur tradition. Et pour cause nos chers étudiants sont venus massivement prêter mains forte encore une fois aux «  Djafouleurs. » Il a fallut la rigueur du juge Millogo pour dissuader les supporters qui du reste n'ont pas manqué de signaler à plusieurs reprises par des comportements à la limite irresponsables.  De toute évidence, le maître des lieux a compris  le jeu des avocats qui en vérité souhaitaient que le président évacue la salle d'audience toute chose qui leur auraient permis de sortir des huis clos et débiter leurs positions et le faire prendre pour argent comptant . Dans la rigueur et la sérénité le procès a été conduit à sont terme et en public. De sorte que tous au long des débats chacun a pu se faire une idée de la compétence de chacun et surtout comprendre que le droit a été dit et rien que le droit. A la lecture du verdict on a entendu ni réprobation, pas même des sifflets de contestations Chacun est reparti comme il est venu. L'on ne s'aura passé sous silence les écarts de langage de la qui visiblement à cours d'arguments de droit pour convaincre le tribunal s'est versé dans les provocations.  D'abord Me Farama  à l'endroit du Procureur du Faso qu'il a traité » d'un ignorant qui méconnaît les rouages du métiers de l'avocat »  ou de GBN sort ses griffes à l'endroit du PF : « nous avons fais un commentaire de texte. Est-ce que le procureur du Faso peut comprendre ce qu'est un commentaire de texte ? »  Ces piques, loin de déstabiliser le PF à  plutôt renforcer sa conviction sur le manque d'arguments de la défense. Le président du tribunal lui a fait droit en attirant l'attention des un uns et des autres qu'il exige de toutes les partie au procès de la courtoisie et du respect dans son tribunal. A la force des arguments de la partie civile et du parquet la défense a opposé les arguments du dilatoire et de la diversion. Malgré tout, ça n'a pas payés .Frédéric  ILBOUDO



29/01/2007
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