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Récréâtrales : les rideaux sont tombés

 
 


Les rideaux des 5èmes Récréâtrales sont tombés hier 14 octobre 2008 au Centre culturel Georges Méliès. Devant un parterre de festivaliers, d’hommes et de femmes amoureux des planches, le dernier acte marquant la fin des résidences panafricaines d’écritures, et de créations théâtrales a été posé .

Il s’agissait de la pièce « Et le soleil sourira à la mer » de Sophie Heidi Kam, dans une magistrale mise en scène de Ildevert Méda. Après un marathon de plus de 100 jours, ponctué de la quarantaine tenu du 27 décembre 2007 au 5 février 2008, les résidences du 14 Août 2008 au 5 octobre pour par achever avec le festival qui s’est tenu du 6 octobre au 14 octobre 2008. Un travail que les artistes ont abattu avec force et amour, en cent jours pour un théâtre qui interroge.

Pour Etienne Minoungou « les 118 créateurs, venus d’une dizaine de pays à cette 5 ème édition, auteurs, metteurs en scène, comédiens, scénographes techniciens, ont tous ensemble et chacun ont donné le meilleurs d’eux-mêmes. La récoltes qui en est sortie à travers la programmation de la plate forme festival, est fermenté de plein d’enthousiasme, de doute, de fragilité, de naïveté mais aussi de beaucoup de sincérité. Et cette récolte était aussi empreinte de l’âme d’une personne, Hien Touviel, Metteur en scène et réalisateur ivoirien, arraché à notre affection le 30 juin 2008. La récolte est aussi empreinte d’une puissance, celle de la vie qui grouille dans les quartiers, dans les marchés, des nuits et des jours passés à Ouagadougou. Merci a vous chers artistes qui nous avez fait rêver, merci à vous chers partenaires sans qui notre ambition ne serait que vaine, merci à vous cher public qui nous a accompagné tout au long de cette aventure Merci et rendez vous en 2010. »

Mais avant cet au revoir de Etienne, le public a déguster à un chef d’œuvre. « Et le soleil sourira à la mer ». L’histoire se passe un bateau. A sont bord, trois clandestins dont le rêve est d’atteindre l’Europe. Trois clandestins, trois histoires, trois vies, celles de deux hommes et d’une femme. Chacun a dépensé une grosse somme d’argent pour se retrouver dans un bateau pourri avec un capitaine corrompu.

Une histoire dramatique teintée d’humour qui frise la satire comme sait le doser Ildevert Méda pour son public. La nuit a été longue du côté du CARTEL où était dressé le village du festival. Un cocktail d’au revoir a été offert par les organisateur pour dire merci au festivaliers dont certains retournaient dans leur pays d’origine dès le 15 octobre.

Frédéric ILBOUDO



17/10/2008
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